mardi 30 juin 2015

Ne pas relacher la pression...

La Mairie du 14e arrondissement mène actuellement une enquête publique sur la modification du PLU (Plan Local d'Urbanisme) jusqu'au 10 juillet.

Nous pensons qu'il est important de profiter de ce projet pour continuer d'appuyer les demandes d'ouvertures de classes et d'écoles !

Toutes les personnes prêtes à se mobiliser sont invitées à se déplacer et à relayer cette demande sur les registres mis à la disposition des citoyens, au bureau 119 (1er étage) de 8h30 à 17h00 les lundis, mardis, mercredis et vendredis - 19h30 les jeudis. 

En outre, le commissaire enquêteur tiendra une permanence le jeudi 9 juillet de 16h30 à 19h30.




N'hésitez pas à en prendre connaissance pour mieux répondre à d'éventuelles questions. Vous pouvez aussi le diffuser auprès de vos contacts.

samedi 27 juin 2015

Carte scolaire : l’austérité confirmée en CDEN, par le snuipp.fr

Lien de l'article du snuipp ici

Contre les suppressions de postes, pour une dotation ministérielle à la hauteur ! Pour une réelle transformation de l’école et la réussite de tous !



Quand le silence de l’administration vaut mépris
Le SNUipp-FSU a commencé le CDEN en dénonçant l’absence de réponse de l’académie aux demandes refusées de « plus de maîtres que de classe », de très petite section et de dérogation aux rythmes scolaires lors du CDEN du 10 avril. Ce silence de l’administration quand au refus de projet que les équipes ont passé des heures à travailler est inacceptable. Face à cette interpellation, peu de réponse de l’académie… à part qu’un courrier partira d’ici peu. Mépris du Ministère également quand ce dernier ne prend pas la peine de donner suite et de répondre au vœu voté à l’unanimité en CDEN au mois d’avril, ni de répondre à l’audience au Ministère le 27 mai.
Enfin, le SNUipp-FSU a dénoncé l’attitude de certain-es ICC qui ont eu des demandes exorbitantes quant aux remontées des effectifs ou se sont permis de tronquer à la baisse les chiffres transmis par les écoles.

80 fermetures de classe pour seulement 37 ouvertures
Après le CDEN d’aujourd’hui, l’académie a arrêté 80 fermetures de classe contre seulement 37 ouvertures, aucune création de poste de Rased, aucune création de poste de remplaçant (alors que l’académie emploie actuellement 41 contractuels !) et seulement 5 postes de « Plus de maitres que de classe » et 1 TPS.
Loin de transformer l’école et de réparer les dégâts des politiques de suppressions de postes passées, le Ministère reprend les attaques des années Sarkozy en imposant une nouvelle cure d’austérité. Pour mémoire, entre 2007 et 2012, l’académie avait perdu 153 postes … et avait récupéré depuis seulement 82 postes.
L’académie s’était engagée à rouvrir les classes dans les écoles où les effectifs seraient passés au-dessus du seuil de fermeture retenu en avril. Si elle a respecté cet engagement pour certaines écoles, le SNUipp-FSU a dénoncé le fait que toutes les écoles n’aient pas été traitées à la même enseigne puisque des écoles qui dépassaient ce seuil n’ont pas vu la fermeture les touchant annulée.

A la fin du CDEN, l’académie est revenue sur cinq fermetures dans les écoles Mat Nordman (13ème), Poly 69 rue de l’Ouest (14ème), Poly Frères Voisins (15ème), mat 41 Tanger (19ème), Elem Tourtille (20ème)
Remplacement : des fermetures de postes en vue à la rentrée. 
Toutes les écoles parisiennes le savent, la situation des non remplacements devient intenable. Les remplacements courts ne sont quasiment plus assurés, certains remplacements longs également. Pour faire face à l’urgence, l’académie a recruté 41 contractuels, une première à Paris depuis plus de 20 ans. Il n’est pas acceptable que les élèves perdent des dizaines de journées d’apprentissage, il n’est pas acceptable que les enseignant-es et les élèves travaillent de manière régulière avec des élèves en fond de classe. Il n’est pas admissible que l’académie de Paris s’enfonce dans une formation continue quasi-inexistante faute de moyen de remplacement. Selon une enquête du SNUipp-FSU menée il y a deux ans sur le nombre de journées de stage offertes, l’académie était classée dernière de France. Il ne reste plus aucun poste à l’académie pour ouvrir les classes nécessaires en septembre. Pour compenser ces ouvertures, elle devra fermer des postes de remplaçants si le Ministère n’octroie pas à l’académie une dotation supplémentaire.

Pour le SNUipp-FSU, l’école publique à Paris mérite des créations de poste à la hauteur des besoins !
Pas question de se résigner, la réussite de tous les élèves nécessite une toute autre dotation ministérielle ! D’autant que le retrait des 29 postes serait un prélude à de nouvelles suppressions de postes pour la rentrée 2016 puisque le Ministère a annoncé que le retrait des postes aux académies considérées par les autorités comme favorisées serait progressif. Le SNUipp-FSU continue de revendiquer l’annulation de la suppression des 29 postes et d’exiger des moyens à la hauteur des besoins des écoles parisiennes : - Qu’elles soient en REP ou non, les effectifs de toutes les écoles doivent baisser : 25 hors REP et 20 en REP. Il n’est pas question de déshabiller les uns pour habiller les autres ! - Les élèves parisiens doivent bénéficier de Rased complets sur tout le territoire. - Les enseignant-es absents doivent être remplacés et les possibilités de formation continue doivent être largement augmentées. Pour cela, il est indispensable de recréer des brigades de remplacement.
Le SNUipp-FSU a déposé un vœu en CDEN revendiquant l’annulation des 29 suppressions de poste et revendiquant une dotation ministérielle à la hauteur des besoins. Ce vœu a été adopté par l’ensemble des organisations syndicales, des représentant-es de parents d’élèves et des élus municipaux (sauf les deux représentant-es du Snudi-FO qui se sont abstenus).
Plus de 250 enseignant-es et parents d’élèves étaient rassemblés devant le rectorat, le combat n’est pas terminé et devra reprendre à la rentrée !

Vœu déposé par le SNUipp-FSU Paris : 
« Une nouvelle fois, les membres du CDEN réunis ce jour constatent que les conditions de scolarisation des élèves parisiens telles que présentées, ne peuvent pas satisfaire un enseignement et un apprentissage permettant la réussite de tous les élèves. Ils déplorent que le Ministère de l’Education Nationale n’ait donné aucune suite au voeu adopté à l’unanimité le 10 avril, pas plus qu’à l’audience réunissant l’ensemble des organisations syndicales et les représentant-es des parents d’élèves de la FCPE.
A ce jour, l’académie embauche au moins 41 personnels contractuels dans un cadre précaire et sans formation, les remplacements courts ne sont plus effectués et un grand nombre de remplacements longs ne sont pas assurés. La formation continue des enseignant-es est réduite à portion congrue. Dans ce contexte, il est inacceptable qu’aucun poste de remplaçant ne soit créé. Les postes de RASED ne sont toujours pas abondés à la hauteur nécessaire, laissant un nombre important d’élèves en grande difficulté de côté. Enfin la suppression de 80 classes pour seulement 37 ouvertures de classes conduira à une montée des effectifs. Nous rappelons que des effectifs par classe de 20 en REP et de 25 hors éducation prioritaire sont des objectifs vers lesquels il faut tendre pour la réussite de tous les élèves. Enfin, les priorités ministérielles stagnent au stade de l’affichage.
C’est bien le retrait de 29 postes aux écoles parisiennes qui est la cause de cette attaque contre l’école publique à Paris. Le CDEN de Paris exige donc une nouvelle fois du Ministère de l’Éducation Nationale une dotation budgétaire à la hauteur des besoins des écoles parisiennes pour la rentrée 2015. »

Liste des mesures pour la rentrée prochaine : 

37 ouvertures de classes :

  • classes maternelles : EP rue Vaucanson (3ème), 16 bd Carnot (12ème), 17 rue Louise Bourgeois (13ème), EM 8 rue Ricaut (13ème), 5 rue Yeo Thomas (13ème), 9 Square A Fournier (14ème), 99 rue Olivier de Serres (15ème), 14 rue B Buffet (17ème), 34 rue Manin (19ème), 11 rue G Thill (19ème), 47 rue Armand Carrel (19ème), 68 rue Vitruve (20ème).
  • classes élémentaires : EE rue du Renard (4ème), 12-15 rue Monceau (8ème), EP 10 rue E Varlin (10ème), 39 rue de l’Aqueduc (10ème), EE 49bis rue Louis Blanc (10ème), 3 rue de Belzunce (10ème), 4 rue Bignon (12ème), 10 avenue de Lamoricière (12ème), 17 rue Louise Bourgeois (13ème), 173 rue du château des Rentiers (13ème), Louise Bourgeois (13ème), 7 avenue M d’Ocagne (14ème), 33bis rue Miollis (15ème), 195 rue St Charles (15ème), 28 rue Dombasle (15ème), ), Dombasle (15ème), 112 Bd Berthier (17ème), 42 rue des Epinettes (17ème), rue Cesbron (17ème), 14 rue Simplon (18ème), 118 Bd Mac Donald (19ème), 12 rue Alquier Debrousse (20ème)

80 fermetures de classes :

  • classes maternelles  : 6 rue P Dubois (3ème), 5 rue Brantôme (3ème), 18 rue Poulletier (4ème), 29 rue Mouffetard (5ème), 23 rue Cujas (5ème), 16 rue St Benoit (6ème), 28 av Rapp (7ème), 16 rue Roquepine (8ème), 22 rue Rochechouart (9ème), 12 rue Clauzel (9ème), 68-70 rue de Rochechouart (9ème), 11 rue L Schwartzenberg (9ème), 3 rue Belzunce (10ème), 18 rue de l’Hopital St Louis (10ème),EM rue de l’Aqueduc (10ème), 155 av Parmentier (10ème), 4 Cité Souzy (11ème), 70 av Daumesnil (12ème), 20 rue Patay (13ème), 40 rue Vandrezanne (13ème), 8 rue Balanchine (13ème), 23 rue Jacquier (14ème), 11 rue Jean Dolent (14ème), 13 av Sibelle (14ème), 20 rue de la Fédération (15ème), 9 rue Varet (15ème), 34 rue O de Serres (15ème), Felix Faure (15ème), 162 Bd Murat (16ème), 27 rue du Parc des Princes (16ème), 15bis rue Saint Didier (16ème), 56 rue Boissières (17ème), 4 rue L Vierne (17ème), 56 rue Bayen (17ème), 21 rue André Brechet (17ème), 28 rue Cugnot (18ème), 53bis rue M Dormoy (18ème), 57 rue de la Goutte d’Or (18ème), 27 rue E Duployé (18ème), 1 Pl C Pecqueur (18ème), 1 rue de la Palestine (19ème), 58 rue Archereau (19ème), 15 rue de Tanger (19ème), 28 rue d’Aubervilliers (19ème), 36 rue Archereau (19ème), 118 Bd Mac Donald (19ème), 2 rue Goubet (19ème), 39 rue de Tourtille (20ème), 32 rue Pali-Kao (20ème).
  • classes élémentaires : 28 rue Cambon (1er), 6 rue Vaucanson (3ème), 1 rue du Gal Camou (7ème), 27 rue Las Cases (7ème), 10 avenue de la Motte Piquet (7ème), 10 rue Paul Baudry (8ème), élem A 98 avenue de la République (11ème), 8 rue Charles Baudelaire (12ème), 37 rue du Château des Rentiers (13ème), 8 rue Kuss (13ème), 21 rue Primo Levi (13ème), EE 40 rue Jenner (13ème), 5 rue Prisse d’Avennes (14ème), 27 rue Olivier de Serres (15ème), 50 rue Gutenberg (15ème), elem A 10 rue St Lambert (15ème), 8 rue Chernoviz (16ème), 10 rue des Bauches (16ème), 49 rue Legendre (17ème), 2 rue de la Guadeloupe (18ème), 105bis rue de l’Ourcq A (19ème), 105bis rue de l’Ourcq B (19ème), 41 rue de Tanger (19ème), 17 rue C Magny (19ème), 7 rue Barbanègre A (19ème), 7 rue Barbanègre B (19ème), 7 rue du Général Brunet (19ème), 132 rue d’Aubervilliers (19ème), 10 rue Le Vau (20ème), 104 rue de Belleville (20ème), 1 rue Levert (20ème), 51 rue Ramponneau (20ème).
REP +  : création de 10 postes pour remplacer les enseignants bénéficiant de décharge de service.
5 postes de « Plus de maîtres que de classes »  : 8 rue Maurice Rouvier (14ème), EEA 41 rue de Tanger (19ème), 105bis rue de l’Ourcq A (19ème), 105bis rue de l’Ourcq B (19ème), 16 rue E Cotton (19ème).
1 poste de TPS : EM 39 rue de Tourtille (20ème).

vendredi 26 juin 2015

[ul_14] Compte rendu du CDEN du 25 juin 2015 : les mesures, les positions de la FCPE75 et les images de la mobilisation

Compte rendu du CDEN du 25 juin 2015
CdP disponible a télécharger ici.


La FCPE 75 a, dès l’ouverture du CDEN, manifesté son profond désaccord avec l’exercice proposé ce 25 juin : discuter d’ajustements partiels avec une enveloppe fermée et négative pour les postes, à partir de chiffres d’effectifs tardivement transmis et non consolidés pour l’ensemble des écoles parisiennes. 

La FCPE a rappelé la mobilisation solidaire, soutenue et continue depuis des mois des parents d’élèves, des équipes enseignantes et des élus parisiens dans la plupart des arrondissements parisiens. Avec un niveau d’exaspération profond qui correspond à l’immense inquiétude de tous les acteurs concernant les conditions réelles d’enseignement et d’apprentissage pour l’an prochain. Comment interpréter sinon la présence inédite le matin même du CDEN, devant le Rectorat, de près  de 300 manifestants qui ont fini par s’allonger sur la chaussée, bloquant l’avenue Gambetta, pour condamner symboliquement la façon dont l’éducation est mise à terre à Paris ?
La FCPE 75 a plusieurs fois rappelé la nécessité d’établir une carte scolaire  pour la rentrée 2015 conforme aux besoins réels des écoles sur un territoire parisien extrêmement contrasté socialement, et cela dans une vraie logique de réparation puisque, rappelons-le, entre 2007 et 2012, l’académie de Paris a perdu 153 postes mais n’en a récupéré depuis que 82.
En séance, la FCPE 75 a présenté, arrondissement par arrondissement, et sur chaque problématique, l’ensemble des alertes remontées par les parents élus et adhérents parisiens. Plusieurs administrateurs ont également accompagnés des délégations reçues par les équipes académiques en marge du CDEN.

La FCPE 75, qui a voté contre la carte scolaire, a fermement condamné la coupable cécité du Ministère qui, refusant de débloquer les postes nécessaires pour les écoles, les RASED, les remplacements, met en place toutes les conditions d’une rentrée et d’une année scolaire 2015-2016 extrêmement difficiles.

Puisque la proposition finale de carte scolaire entérine en effet : 
- 80 fermetures de classe pour seulement 37 ouvertures avec 5 fermetures évitées de justesse [Mater Nordman 13e, Polyv 69 rue de l’Ouest 147e, Polyv Frères Voisins 15e, Mater 41 Tanger 19e, Elem Tourtille 20e ] mais en « siphonnant » complètement la minuscule « réserve académique » de 5 postes, initialement prévus pour les ajustements de rentrée !
- 5 écoles ont été mises sous « observation particulière » (Elem 40 Diderot 12e, Polyv Balanchine 13e, Mater Pichon 13e, Mater Varet 15e, Mater Colette Magny 19e] avec engagement de l’Académie d’ouvrir les classes à la rentrée si les effectifs se confirment. Mais ce sont en réalité près de 12 alertes que les parents, enseignants et élus ont conjointement établi, ce qui veut dire qu’ à la rentrée il faudra au moins ouvrir dans 10 écoles… Mais avec quels postes ? Si le Ministère ne décide pas pendant l’été d’une dotation budgétaire complémentaire visant à accorder plus de postes d’enseignants pour Paris, il faudra « ponctionner » ces enseignants sur les postes de remplaçants ! Finissant ainsi d’assécher les déjà ridicules effectifs de ZIL (pour les congés courts) et de brigades (pour les congés longs).
- Aucun poste de remplaçant n’est créé malgré une situation intenable, pire encore cette année que l’an passé. Pour information, l’académie a recruté en urgence cette année 41 contractuels : du jamais vu depuis 20 ans selon les syndicats ! Et 18 contractuels ont été recrutés pour la période allant du 8 juin au 8 juillet : confirmation, s’il en fallait, que les problèmes de remplacement ne sont donc pas conjoncturels (liés aux maladies hivernales) mais bel et bien structurels : il n’y a pas assez de remplaçants courtes ou longues durées dans les circonscriptions parisiennes.
- Seulement 5 postes de « Plus de maîtres que de classe » et 1 TPS pour la scolarisation des moins de 3 ans ont été créés : les nouveaux dispositifs de la Refondation ne sont donc pas déployés par le Ministère dans l’Académie de Paris.
- Aucun poste RASED. 

Voici le résultat du vote sur la carte scolaire : 5 abstentions, 15 non.
Au final, la liste des mesures pour la rentrée prochaine est la suivante :
37 ouvertures de classes :
  • classes maternelles : EP rue Vaucanson (3ème), 16 bd Carnot (12ème), 17 rue Louise Bourgeois (13ème), EM 8 rue Ricaut (13ème), 5 rue Yeo Thomas (13ème), 9 Square A Fournier (14ème), 99 rue Olivier de Serres (15ème), 14 rue B Buffet (17ème), 34 rue Manin (19ème), 11 rue G Thill (19ème), 47 rue Armand Carrel (19ème), 68 rue Vitruve (20ème).
  • classes élémentaires : EE rue du Renard (4ème), 12-15 rue Monceau (8ème), EP 10 rue E Varlin (10ème), 39 rue de l’Aqueduc (10ème), EE 49bis rue Louis Blanc (10ème), 3 rue de Belzunce (10ème), 4 rue Bignon (12ème), 10 avenue de Lamoricière (12ème), 17 rue Louise Bourgeois (13ème), 173 rue du château des Rentiers (13ème), Louise Bourgeois (13ème), 7 avenue M d’Ocagne (14ème), 33bis rue Miollis (15ème), 195 rue St Charles (15ème), 28 rue Dombasle (15ème), ), Dombasle (15ème), 112 Bd Berthier (17ème), 42 rue des Epinettes (17ème), rue Cesbron (17ème), 14 rue Simplon (18ème), 118 Bd Mac Donald (19ème), 12 rue Alquier Debrousse (20ème)
80 fermetures de classes :
  • classes maternelles  : 6 rue P Dubois (3ème), 5 rue Brantôme (3ème), 18 rue Poulletier (4ème), 29 rue Mouffetard (5ème), 23 rue Cujas (5ème), 16 rue St Benoit (6ème), 28 av Rapp (7ème), 16 rue Roquepine (8ème), 22 rue Rochechouart (9ème), 12 rue Clauzel (9ème), 68-70 rue de Rochechouart (9ème), 11 rue L Schwartzenberg (9ème), 3 rue Belzunce (10ème), 18 rue de l’Hopital St Louis (10ème),EM rue de l’Aqueduc (10ème), 155 av Parmentier (10ème), 4 Cité Souzy (11ème), 70 av Daumesnil (12ème), 20 rue Patay (13ème), 40 rue Vandrezanne (13ème), 8 rue Balanchine (13ème), 23 rue Jacquier (14ème), 11 rue Jean Dolent (14ème), 13 av Sibelle (14ème), 20 rue de la Fédération (15ème), 9 rue Varet (15ème), 34 rue O de Serres (15ème), Felix Faure (15ème), 162 Bd Murat (16ème), 27 rue du Parc des Princes (16ème), 15bis rue Saint Didier (16ème), 56 rue Boissières (17ème), 4 rue L Vierne (17ème), 56 rue Bayen (17ème), 21 rue André Brechet (17ème), 28 rue Cugnot (18ème), 53bis rue M Dormoy (18ème), 57 rue de la Goutte d’Or (18ème), 27 rue E Duployé (18ème), 1 Pl C Pecqueur (18ème), 1 rue de la Palestine (19ème), 58 rue Archereau (19ème), 15 rue de Tanger (19ème), 28 rue d’Aubervilliers (19ème), 36 rue Archereau (19ème), 118 Bd Mac Donald (19ème), 2 rue Goubet (19ème), 39 rue de Tourtille (20ème), 32 rue Pali-Kao (20ème).
  • classes élémentaires : 28 rue Cambon (1er), 6 rue Vaucanson (3ème), 1 rue du Gal Camou (7ème), 27 rue Las Cases (7ème), 10 avenue de la Motte Piquet (7ème), 10 rue Paul Baudry (8ème), élem A 98 avenue de la République (11ème), 8 rue Charles Baudelaire (12ème), 37 rue du Château des Rentiers (13ème), 8 rue Kuss (13ème), 21 rue Primo Levi (13ème), EE 40 rue Jenner (13ème), 5 rue Prisse d’Avennes (14ème), 27 rue Olivier de Serres (15ème), 50 rue Gutenberg (15ème), elem A 10 rue St Lambert (15ème), 8 rue Chernoviz (16ème), 10 rue des Bauches (16ème), 49 rue Legendre (17ème), 2 rue de la Guadeloupe (18ème), 105bis rue de l’Ourcq A (19ème), 105bis rue de l’Ourcq B (19ème), 41 rue de Tanger (19ème), 17 rue C Magny (19ème), 7 rue Barbanègre A (19ème), 7 rue Barbanègre B (19ème), 7 rue du Général Brunet (19ème), 132 rue d’Aubervilliers (19ème), 10 rue Le Vau (20ème), 104 rue de Belleville (20ème), 1 rue Levert (20ème), 51 rue Ramponneau (20ème).

La FCPE 75 a voté le vœu présenté par le SNUipp-FSU Paris qui reprenait pour ce CDEN les éléments du vœu présenté par la FCPE 75 lors du CDEN du 10 avril 2015.
« Une nouvelle fois, les membres du CDEN réunis ce jour constatent que les conditions de scolarisation des élèves parisiens telles que présentées, ne peuvent pas satisfaire un enseignement et un apprentissage permettant la réussite de tous les élèves. Ils déplorent que le Ministère de l’Education Nationale n’ait donné aucune suite au voeu adopté à l’unanimité le 10 avril, pas plus qu’à l’audience réunissant l’ensemble des organisations syndicales et les représentant-es des parents d’élèves de la FCPE.
A ce jour, l’académie embauche au moins 41 personnels contractuels dans un cadre précaire et sans formation, les remplacements courts ne sont plus effectués et un grand nombre de remplacements longs ne sont pas assurés. La formation continue des enseignant-es est réduite à portion congrue. Dans ce contexte, il est inacceptable qu’aucun poste de remplaçant ne soit créé. Les postes de RASED ne sont toujours pas abondés à la hauteur nécessaire, laissant un nombre important d’élèves en grande difficulté de côté. Enfin la suppression de 80 classes pour seulement 37 ouvertures de classes conduira à une montée des effectifs. Nous rappelons que des effectifs par classe de 20 en REP et de 25 hors éducation prioritaire sont des objectifs vers lesquels il faut tendre pour la réussite de tous les élèves. Enfin, les priorités ministérielles stagnent au stade de l’affichage.
C’est bien le retrait de 29 postes aux écoles parisiennes qui est la cause de cette attaque contre l’école publique à Paris. Le CDEN de Paris exige donc une nouvelle fois du Ministère de l’Éducation Nationale une dotation budgétaire à la hauteur des besoins des écoles parisiennes pour la rentrée 2015. »
Voici le résultat du vote sur la motion SNUipp-FSU Paris : 4 abstentions, 13 oui.

La FCPE 75 a présenté une motion sur les classes ULIS, suite à de nombreuses difficultés remontées par les parents sur les affectations en ULIS pour la rentrée 2015. 
« NON A L’INTERRUPTION PROGRAMMEE DE LA SCOLARITE DES ENFANTS EN SITUATION DE HANDICAP. POUR L’OUVERTURE D’ULIS EN NOMBRE SUFFISANT.
Depuis une semaine, plusieurs dizaines d’enfants en situation de handicap disposant d’une orientation en ULIS par la MDPH voient leur chance de poursuivre leur scolarité dans des conditions adaptées réduites à néant.
L’Académie se déclare en effet subitement dans l’incapacité d’ouvrir suffisamment d’ULIS. Alors même qu’elle pouvait tout à fait quantifier le nombre de places nécessaires dès les mois de mars, en pleine préparation de la carte scolaire pour la rentrée prochaine.
Dans ces conditions, l’absence d’anticipation sur les besoins des enfants en situation de handicap revient à mettre sur la touche une des populations les plus vulnérables.
Les membres du CDEN demandent que l’Académie de Paris ouvre des ULIS en nombre suffisant, de manière à accueillir tous les enfants qui doivent en bénéficier. »
Voici le résultat du vote sur la motion FCPE Paris : 0 abstentions, 17 oui. Adoptée à l’unanimité. 

En fin de séance, la FCPE 75 s’est engagée à remobiliser l’ensemble des parents parisiens avant l’été et dès la pré-rentrée pour obtenir tous les moyens complémentaires nécessaires, d’une part, à la continuité du service public d’éducation à Paris et, d’autre part, au bon déroulement de la scolarité de chaque élève parisien, en EP ou HEP, en maternelle comme en élémentaire.
Voir la mobilisation en images en fin de document attaché !
Bonne lecture et le combat continue !
Isabelle Rocca
Vice-Présidente FCPE Paris
Responsable 1er degré

Communique de la mairie du 14e arrondissement

Communique de presse accessible ici


COMMUNIQUE
CDEN : des avancées, mais le compte n’y est pas dans le 14ème

Le Conseil Départemental de l’Education Nationale se réunissait à nouveau le jeudi 25 juin. 
Le 14ème peut se féliciter de la mobilisation des parents d’élèves, des enseignants et de l’ensemble de la communauté éducative qui a permis de ne pas fermer de classe dans les écoles maternelles du 55 Ripoche et du 69 Ouest, ainsi que de maintenir la classe de TPS pour les moins de 3 ans à l’école Fournier.
Mais le compte n’y est pas. 

Avec un effectif d’élèves quasi-stable à l’échelle de l’arrondissement, nous ne pouvons accepter la fermeture de 4 classes dans les écoles Prisse d’Avennes, Dolent, Sibelle et Jacquier. Le rectorat nous répond que c’est une question de seuil. 

La lecture des seuils de fermeture devrait donc aussi valoir pour les seuils d’ouverture. 

Ainsi aujourd’hui, 2 écoles du 14ème atteignent le seuil d’ouverture d’une classe : les écoles élémentaires Delambre et Fournier. Pour 3 autres, l’écart se situe entre 1 et 2 élèves (maternelles d’Ocagnes, Rouvier et Severo) 
La décision du CDEN n’est pas satisfaisante. 

En concertation avec Carine Petit, Pascal Cherki, représentant de la Ville de Paris dans cette instance, a voté contre cette décision.

Le combat continue afin que la rentrée scolaire se passe dans de bonnes conditions, en espérant que le rectorat revoit sa copie pour maintenir en septembre des classes qu’il ferme aujourd’hui. 

Carine PETIT, Maire du 14ème
Pascal CHERKI, Député, Conseiller de Paris
Denis BAUPIN, Député

jeudi 25 juin 2015

83 classes fermées à la rentrée malgré la mobilisation des parents

Article du Parisien.fr disponible directement en ligne sur le site ici

pdf de l'article disponible ici


« Education à terre à Paris », clament les manifestants. Scène impressionnante avenue Gambetta ce jeudi matin. Plus de 200 profs et parents mobilisés contre les fermetures de classes à la rentrée se sont rassemblés devant le rectorat de Paris où se tenait un ultime conseil départemental de l’Education nationale (CDEN), certains n’hésitant pas à se coucher sur le bitume. Un cri de colère qui n’a pas changé grand-chose.

Le rectorat a finalement officialisé en soirée la fermeture de 83 classes (pour 48 ouvertures). Seuls ajustements concédés : l’annulation des fermetures dans cinq écoles : Nordmann (XIIIe), Ouest (XIVe) Frères Voisin (XVe), Tanger (XIXe) et Tourtille (XXe). Cinq autres écoles ont été mises « sous observation particulière » et pourraient bénéficier d’ouvertures à la rentrée.
« Le problème, c’est qu’à coup sûr, on aura besoin de dix classes à la rentrée, déplore Isabelle Rocca, de la fédération de parents d’élèves FCPE Paris. On va donc se retrouver dans une situation ingérable. Cette cécité du ministère est juste incroyable. Dès demain, on remonte au front pour qu’une dotation budgétaire soit débloquée cet été. »

Des effectifs en baisse justifie le rectorat
Dans un communiqué, le rectorat explique avoir pris en compte la diminution des effectifs : 1 500 élèves en moins prévus à la rentrée et 2 700 en moins sur les quatre dernières années. Et explique avoir agi « dans le respect des seuils appliqués dans et hors de l’éducation prioritaire » en prenant en compte « la situation particulière de certaines écoles ».
Comme treize autres membres du CDEN, l’élue (EELV) Aurélie Solans a voté contre cette carte scolaire. « Je suis en colère car le compte n’y est pas du tout pour les quartiers populaires, déplore-t-elle. 
Le XIXearrondissement, où je suis élue, est le plus impacté avec treize fermetures. C’est la mixité sociale de nos écoles qui est en danger. Car ce genre de mesures fait partir les familles qui le peuvent, même les plus attachées à l’école publique ».

Lundi, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo avait de nouveau écrit à la ministre de l’Education pour l’alerter sur les « tensions d’effectifs » notamment dans « les quartiers populaires ». En vain.

Manif au Rectorat le 25 juin par Hervé-Jean le Niger

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Manif au CDEN du 25 juin par Carine Petit

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Photos de la mobilisations au CDEN du 25 juin dès 7h du matin

Par la Fcpe Paris Sur facebook










mercredi 24 juin 2015

Fermetures de classes à Paris : parents et profs fulminent

article du Parisien du 23 Juin 2015, 20h28


« C’est un gros bazar, une gestion de la pénurie à l’aveugle : la rentrée va mal se passer avec des effectifs surchargés, c’est sûr. »

 C’est peu dire que le président de la FCPE Paris Hervé-Jean Le Niger est remonté. Jeudi, l’académie de Paris devrait confirmer une baisse des moyens alloués aux écoles parisiennes du premier degré pour la rentrée 2015, justifiée notamment par la diminution du nombre d’élèves.

Selon le Snuipp-FSU 75, on s’orienterait finalement vers 85 fermetures de classes pour 37 ouvertures. Ce dernier chiffre est contesté par le rectorat qui évoque une cinquantaine d’ouvertures. Mobilisé depuis décembre et l’annonce du retrait de 29 postes de professeurs à la rentrée, le Snuipp dénonce une « cure d’austérité » et appelle à la grève et à un rassemblement devant le rectorat jeudi. « Plusieurs écoles de quartiers populaires vont être mises en difficulté sur l’autel de la calculette, peste son secrétaire départemental Jérôme Lambert. Et ailleurs, il ne faut pas se mentir : à 30 élèves par classe en maternelle, on ne travaille pas bien le langage qui est pourtant un axe prioritaire. » 

Autres griefs : l’absence de postes de remplaçants créés ou le peu de moyens accordés aux dispositifs de refondation de l’école avec cinq nouveaux postes de maîtres surnuméraires (sur 50 dossiers déposés) et une seule classe supplémentaire pour les moins de 3 ans. « Depuis 2012, on demande à réparer les dégâts passés et à transformer l’école : le ministère ne fait ni l’un ni l’autre », tacle Jérôme Lambert.

Nouvelles actions devant le rectorat 

Même dépit chez Hervé-Jean Le Niger qui appelle parents et bambins à se coucher sur la route devant le rectorat jeudi : « On a tout tenté pour se faire entendre : motion adoptée à l’unanimité lors du premier conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) en avril, deux vœux adoptés au Conseil de Paris, audience au ministère de l’Education fin mai… Les parents sont furieux, pessimistes, mais ils restent mobilisés. »

 Illustration à l’école élémentaire de la rue de Tourtille (XXe), dans le bas-Belleville, qui a appris la semaine dernière qu’elle allait perdre une classe. « On a la chance d’avoir une équipe enseignante soudée qui fait un travail fantastique et ça remet tout en question, déplore Myrha, maman d’un élève de CM 1 qui occupe depuis lundi le bureau de la directrice. L’école vient pourtant d’être classée en REP + (NDLR : réseau d’éducation prioritaire renforcé). Je pensais que ça voulait dire plus de moyens. »

 Du côté du rectorat, on se refuse à réagir avant la tenue jeudi du conseil départemental de l’éducation national, en expliquant que des ajustements peuvent intervenir jusqu’au dernier moment. Mais l’on renvoie aux arguments déjà avancés en avril.

L’académie expliquait alors tabler sur 1 500 élèves en moins à la rentrée mais promettait une moyenne de 25 élèves par classe, et même 23 dans les arrondissements du nord-est parisien. « On ne conteste pas la baisse des effectifs mais les calculs du ministère qui fait passer la capitale pour une ville riche, souligne Jérôme Lambert. Or, Paris est le département où il y a le plus gros écart entre les plus aisés et les plus pauvres. »

Article en .pdf ici

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Lien vers l'article en ligne sur Leparisien.fr ici



Communiqué du conseil local FCPE Asseline-Ripoche

Jeudi 25 juin à partir 8h et toute la matinée
Pour des postes de profs à Paris
TOU-TE-S AU RECTORAT
94, avenue Gambetta (M° St-Fargeau)
La bataille pour des classes moins chargées à Paris 
et dans le 14e n'est pas terminée !


Oui nous avons gagné pour Maurice-Ripoche, oui nous sommes en passe de gagner pour l'école Alain-Fournier. Mais le bout du tunnel est encore loin pour les autres écoles du 14e (et pas mal d'autres à Paris).


Est-il acceptable de mettre des enfants à 29 par classe àl'école maternelle Jean-Dolent alors que cette école, tout au long de l'année et dans chaque classe, accueille des enfants hospitalisés à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne ?


Est-il normal que les écoles 69-71 Ouest qui n'ont qu'un directeur pour la maternelle et l'élémentaire, où l'élémentaire est à plus de 30 par classe et la maternelle à un peu moins de 25 enfants par classe voit d'une part une classe de maternelle fermée et d'autre part ne puisse créer une classe de grande section/CP au motif que ses enseignant-e-s sont affecté-e-s soit à la maternelle, soit à l’élémentaire ?

Comment accepter que l'école élémentaire Prisse-d'Avennes, avec 15 enfants inscrits en plus que l'an dernier et alors qu'elle en attend une trentaine de plus à la rentrée 2016 voit une classe fermée cette année pour la rouvrir l'an prochain ?

Idem pour l'école polyvalente La Sibelle située dans le même quartier.

Et même chose pour la maternelle Jacquier où deux salles de classes seront vides (si l'on supprime un poste à la rentrée 2015 comme prévu) alors que dans le secteur adjacent qui vient de passer en Education prioritaire, toutes les classes sont à bien plus de 20 enfants ? Sans attendre la nouvelle sectorisation de 2016, on aurait pu anticiper et, dès cette année 2015, octroyer des dérogations aux familles qui seront sectorisées en 2016 sur le groupe scolaire Jacquier/Pierre-Larousse afin de ne pas fermer la classe cette année à Jacquier pour la rouvrir l'an prochain quand les logements neufs seront livrés à Broussais.

Enfin, comment accepter que tout le quartier qui vient de passer officiellement en Education prioritaire ne soit pas doté des moyens qui sont liés à ce classement : dispositif "Plus de maîtres que de classes" dans chaque école et classe de Toute petite section (TPS) dans chaque école, notamment pour permettre une meilleure acculturation des enfants et des familles dans lesquelles on ne parle pas français et dans lesquelles la culture est éloignée de la culture occidentale ?

Comment laisser passer également que des écoles comme Boulard, Severo, Hippolyte-Maindron aient des classes entre 30 et 34 enfants sans qu'il y ait une seule ouverture proposée ?

Toujours rien du côté des remplaçant-e-s et des Rased

Et puis, souvenez-vous de cette année calamiteuse sur le plan des remplacements ! Eh bien, aucun nouveau poste de remplaçant-e n'est créé cette année, pas plus que des postes de Rased (les enseignant-e-s du Réseau d'aide aux élèves en difficultés). Alors en 2015-2016, si nous n'obtenons rien, avec moins de profs et des classes plus chargées, ce sera pire qu'en 2014-2015 ! Moins de remplacements et des classes encore plus surbookées les jours d'absences de profs !

Jusqu'à combien, dans les années qui viennent, Rectorat et ministère voudront entasser nos enfants dans des classes et des écoles qui ne sont pas faites pour cela ?

Pour protester contre cette politique, pour revendiquer des embauches de professeur-e-s des écoles à Paris dès la rentrée 2015,

retrouvons-nous au Rectorat, jeudi 25 juin au matin 

après la rentrée des classes, lors de la réunion qui entérinera la « carte scolaire »(94, avenue Gambetta - M° Saint-Fargeau ou Gambetta dans le 20e).
Toute la mobilisation de cette année sert à la fois les écoles qui sont encore lésées et prépare aussi le terrain pour l'an prochain afin de faire comprendre au ministère que pas plus qu’en 2015, nous n'accepterons, tel que c'est prévu, une nouvelle baisse des effectifs enseignant-e-s à Paris à la rentrée 2016 !


D’ici au 25 juin, chacun-e d’entre nous peut inonder de mail (ou tweets) :


pour :

  • protester contre les fermetures de classes dans le 14e arrondissement et à Paris ;
  • demander des ouvertures partout où cela est nécessaire afin de ne plus voir de classe à plus de 25 enfants (et pas plus de 20 enfants par classe en éducation prioritaire) ;
  • exiger des postes de professeur-e-s remplaçant-e-s pour assurer la continuité du service public de l’Education ;

  • mais aussi des professeur-e-s en plus, dans chaque école qui en fait la demande, pour aider les enfants en difficulté ;
  • des classes à effectifs restreints et professeur-e-s formé-e-s pour l’accueil des enfants de moins de trois ans et permettre l’acculturation des enfants de familles dont les parents ne parlent pas le français ;
  • la reconstitution du Réseau d’aide spécialisée aux élèves en difficulté (Rased).

Et faisons connaître nos actions auprès :

mardi 23 juin 2015

Prochaine étape décisive : le CDEN du 25 juin


Carte scolaire
suppressions de postes d’enseignant-e-s


Après les mobilisations réussies des semaines passées, 
l'échéance du 25 juin est déterminante.



Nous sommes déterminé-e-s à obtenir des postes de la part du Ministère !

A ce jour, rien n'a vraiment bougé pour la carte scolaire à Paris et dans le 14e. Si l'école Maurice-Ripoche a eu l'assurance de la part du Directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen) qu'au vu des effectifs réels il n'y aurait pas de fermeture à la rentrée prochaine, il n'en va pas de même pour les autres écoles.

Pire, si le Ministère ne débloque pas des postes pour l’Académie de Paris, de nouvelles écoles jusqu'ici à l'écart des mesures de fermetures de classes pourraient maintenant être concernées : pour ne pas fermer dans telle école qui a montré à juste titre des arguments convaincants, on fermera dans une autre… à une semaine de la fin des cours !


Des signes inquiétants… et convergents

Au congrès départemental de la FCPE Paris, samedi 13 juin, les échos revenant du Ministère concernant la carte scolaire n'allaient pas dans le sens d'une révision à la hausse de la dotation parisienne....

Les syndicats d'enseignant-e-s ont fait le décompte : il ne reste plus que 3,5 postes à l’Académie de Paris pour effectuer la rentrée 2015... et aucun poste pour des remplaçant-e-s ! Ce n'est pas avec ça qu'on s'opposera aux 78 fermetures de classes, ni qu'on résoudra les problèmes de remplacements observés cet hiver, ni qu'on ouvrira des classes là où les enfants sont déjà entassés, ni qu'on répondra aux objectifs de l’Éducation prioritaire des zones sensibles (moins d'enfants par classe, accueil des enfants de moins de trois ans, dispositif « plus de maître que de classes »...).

L'une des conséquences de ce manque de professeur-e-s et des classes surchargées est d'encourager les parents qui le peuvent à scolariser leurs enfants dans le privé. Ce n'est pas notre vision pour l’École de la République.


Que ce soit dans le 14e ou ailleurs à Paris, la mobilisation ne faiblit pas !

Le 5 juin, partout dans Paris (et bien sûr dans le 14e), pour la nuit des écoles, parents et enseignant-e-s ont occupé leurs écoles pour réclamer ces postes.

Le 9 juin à l'école Alain-Fournier dans le 14e, toutes les écoles du secteur Éducation prioritaire, soutenues par de nombreuses écoles du 14e, le député, la maire, les direct-eur-rice-s et enseignant-e-s des écoles autour... ont réclamé l'ouverture d'une classe pour y accueillir des enfants en Toute petite section.

Ce 15 juin, devant la mairie du 19e, avait lieu une nouvelle manifestation réunissant le nord-est parisien, soient les trois arrondissements les plus populaires de la capitale (18e, 19e, 20e), contre les 29 fermetures de classes dont ils font l'objet à eux-seuls, et plus généralement contre une École n'ayant pas les moyens de réaliser son ambition d'égalité des chances.


Après la réunion de « l'appel des 130 » du 7 mai,

     Après la sardinade du 20 mai,

          Après la manifestation au ministère du 27 mai,

               Après de nombreuses manifestations, école par école, au Rectorat ou à l'Inspection,

                    parce que nous ne croyons pas en la fatalité,

                         parce que nous avons su démontrer que la mobilisation est payante,


Redoublons d'énergie d'ici au 25 juin

pour faire la démonstration de notre détermination et de nos arguments pour chacune de nos écoles


Sur chaque école, accrochons une banderole !

Dans chaque classe, prenons des mesures et publions des taux d’entassement d’enfants par mètre carré (actuellement, après fermeture ou après ouverture de classe).

Dans chaque école, préparons la mobilisation d’avant le CDEN du 25 juin ; les 22, 23 et 24 juin multiplions les initiatives :

  • occupations d’écoles ;
  • envois de mails en masse au Rectorat, au Ministère, à l'inspection de circonscription, à la Mairie de Paris ;
  • allons manifester, école par école auprès de l’Inspection de circonscription…


Préparons la journée du 25 juin ! 

Les syndicats enseignants ont déposé des préavis de grève et vos écoles seront perturbées ou fermées :

  • organisons la solidarité inter-parents pour les gardes d'enfants afin que cette grève ne soit pas un frein à la mobilisation ;
  • constituons les délégations, école par école, parents-enfants-professeur-e-s qui iront manifester joyeusement devant le Rectorat au 94, avenue Gambetta dans le 20e, (Métro St-Fargeau).


Et faisons connaître nos actions (photos, mails, communiqués...) auprès :




jeudi 18 juin 2015

Alain-Fournier au Rectorat le 22 Juin

Prochaines étapes le lundi 22 juin à 12h30 au Rectorat pour soutenir l'école Alain-Fournier


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RENDEZ-VOUS LUNDI 22 JUIN VERS 12H30
AU RECTORAT OU NOUS AVONS OBTENU UNE AUDIENCE A 13H


 94, avenue Gambetta - métro Gambetta ou St Fargeau (compter environ 1h de déplacement depuis le XIVè arrondissement), 75020 Paris

AVEC VOS BANDEROLES et tout le matériel pour faire du bruit
POUR UNE OUVERTURE DE CLASSE A LA MATERNELLE ALAIN FOURNIER.


A  la maternelle Alain Fournier nous avons,

- le droit d’accueil d’une classe TPS (Très Petite Section pour les 2 à 3 ans) suivant projet

- le personnel qui a reçu une formation adaptée aux TPS ,

- 14 familles qui se sont inscrites et qui ont confirmé (et on peut aller jusqu’à un plafond de 18 qui

devrait être atteint prochainement)

Les autres classes sont déjà pleines !


MAIS NOUS N’AVONS PAS L’OUVERTURE DE POSTE !!!!!
IL DOIT Y AVOIR UN OUBLI !!!!


Rappelons que l’école pour les – de 3 ans est un levier revendiqué par le ministère pour lutter contre les difficultés scolaires .... en particulier dans les quartiers en Education Prioritaire.

Rappelons aussi que dans le réseau des 5 écoles en éducation prioritaire (188-190 rue d’Alésia, Alain Fournier, Brancion, Maurice d’Ocagne, Maurice Rouvier), il n’y a qu’Alain Fournier qui a une TPS .... mais pas dans les faits ! Il devrait y en avoir 5 !

IL DOIT Y AVOIR UN OUBLI !!!!


Pour vous informer sur l’efficacité et les modalités de mise en place de la TPS, lire le site du ministère :

« Le développement de l'accueil des enfants de moins de trois ans à l'école maternelle est un aspect essentiel de la priorité donnée au primaire dans le cadre de la refondation de l'école. La scolarisation d'un enfant de moins de trois ans est une chance pour lui et sa famille lorsqu'elle correspond à ses besoins et se déroule dans des conditions adaptées. Elle constitue une toute première étape de son parcours scolaire. »

http://eduscol.education.fr/cid66737/la-scolarisation-des-moins-trois-ans.html

IL DOIT VRAIMENT Y AVOIR UN OUBLI !!!!